La mémoire est dans l’assiette
La mémoire est une fonction fine qui dépend d’un équilibre biologique précis. Elle ne tolère ni l’excès, ni l’instabilité, ni l’agression chronique. La mémoire est souvent associée à la bibliothèque intérieure, mais en réalité, c’est un chantier biologique qui repose sur la plasticité synaptique.
L’ultra-transformation alimentaire
Depuis une génération, notre alimentation s’est transformée plus vite que notre biologie. Les aliments ultra-transformés sont conçus pour être addictifs, bons marché, stables sur une étagère et intenses en goût. Le cerveau, lui, n’a jamais été conçu pour ce régime. Il peut s’adapter, mais cela se fait toujours au prix d’une perte de finesse.
Le sucre raffiné
Le sucre raffiné joue un rôle central dans la perturbation de la mémoire. Les pics glycémiques répétés provoquent des fluctuations hormonales importantes, notamment de l’insuline et du cortisol. À court terme, cela se traduit par une fatigue mentale, une irritabilité et une baisse de concentration. À moyen et long termes, ces variations altèrent la sensibilité du cerveau à son carburant principal.
Les boissons sucrées
Les boissons sucrées constituent une version encore plus agressive de ce dérèglement. Leur forme liquide court-circuite les mécanismes de satiété, favorise une absorption rapide et massive du sucre et entretient une stimulation permanente du système nerveux.
Les graisses trans et les fritures industrielles
Les graisses trans et les fritures industrielles agissent à un autre niveau, plus structurel. Les neurones sont entourés de membranes riches en lipides. La qualité de ces lipides conditionne la fluidité des échanges, la rapidité des transmissions et la précision des signaux.
L’alcool
L’alcool est un neurotoxique avéré qui interfère avec l’hippocampe, structure clé de la mémoire, et perturbe la consolidation des souvenirs. Même en dehors de l’ivresse, une consommation régulière altère la mémoire de travail, l’attention soutenue et la régulation émotionnelle.
Le sel industriel
Le sel industriel agit plus discrètement, mais avec une logique implacable. Consommé en excès, notamment via les produits transformés, il altère la fonction vasculaire. Le cerveau dépend d’une irrigation fine et constante.
Les additifs alimentaires
Le bruit de fond des additifs alimentaires : colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, émulsifiants. Leur impact varie selon les individus, mais chez certains, ils exacerbent l’anxiété, perturbent le sommeil et augmentent l’irritabilité.
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