La pollution atmosphérique : un nouveau lien avec le système immunitaire
Une étude canadienne récente a mis en évidence les effets néfastes de la pollution atmosphérique sur le système immunitaire. Les particules fines, en particulier les particules PM2,5, semblent provoquer une réaction immunitaire qui pourrait être à l’origine de maladies auto-immunes.
Détails
Les chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill ont analysé des données provenant de la province canadienne de l’Ontario. Ils ont constaté que les particules fines présentes dans la pollution atmosphérique sont associées à des concentrations plus élevées d’un biomarqueur lié à des maladies auto-immunes, comme le lupus systémique.
Les effets de la pollution atmosphérique sur le système immunitaire
Selon la docteure Sasha Bernatsky, coautrice de l’étude, le système immunitaire réagit de manière trop intense face à la pollution atmosphérique. « Les bons anticorps sont ceux dont l’organisme a besoin pour se défendre face à un virus ou un microbe, mais de nombreux anticorps peuvent provoquer des maladies, car votre système immunitaire réagit de manière trop intense », explique-t-elle.
Les conséquences de la pollution atmosphérique
Les particules PM2,5 sont si fines qu’elles peuvent se loger au plus creux des poumons, entrer dans la circulation sanguine, et même devenir une source chronique d’inflammation. « Nous commençons à comprendre que les anticorps et l’inflammation peuvent en fait jouer un rôle dans de nombreuses maladies, même le diabète, le cancer ou les maladies cardiaques », a conclu Mme Bernatsky.
Conclusion
Cette étude contribue à une meilleure compréhension de l’origine des maladies auto-immunes. Les résultats suggèrent que la pollution atmosphérique pourrait être un facteur de risque pour le développement de ces maladies. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour réduire la pollution atmosphérique et protéger notre santé.
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