2025, l’année du doute climatique ?
La demande de charbon reste forte, soutenue par les besoins de la Chine mais aussi par ceux des États-Unis, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport. Cette tendance pose des questions sur l’avenir des résolutions sur le climat, notamment après la récente COP 30 à Belém.
Le doute climatique s’intensifie
Le président américain Donald Trump, connu pour ses positions climatosceptiques, a livré un discours ultra-violent en septembre 2025 à la tribune de l’ONU, selon lequel la science climatique est une « escroquerie » et que les prévisions publiées par les Nations Unies sont fausses. Cette attitude s’inscrit dans la tradition de la doctrine américaine qui met l’accent sur la maîtrise des ressources matérielles pour assurer la puissance économique.
Les énergies fossiles résistent
Malgré des décennies de discours sur la transition énergétique et l’investissement durable, l’administration américaine continue de privilégier les énergies fossiles comme socle de son modèle économique. Le nouveau rapport de l’AIE confirme cette tendance, indiquant que la consommation de charbon devrait s’élever à 8,85 milliards de tonnes en 2025, un record dans l’histoire de l’humanité.
La résistance des énergies fossiles est silencieuse et réelle
Les énergies fossiles, notamment le charbon, le pétrole et le gaz, représentent encore 80 % du mix énergétique mondial en 2023, exactement la même proportion que vingt ans auparavant. La dynamique des énergies dites « vertes » est inférieure aux ambitions initiales, et l’objectif fixé à la COP de Dubaï ne sera pas atteint, a prévenu l’AIE.
Le doute climatique se généralise
La demande mondiale de charbon reste élevée en 2025, portée par la Chine et les États-Unis. Cette réalité alimente un doute croissant sur la solidité des résolutions climatiques prises au niveau international, tant l’écart entre les engagements annoncés et les décisions énergétiques réelles demeure flagrant.
L’Afrique doit se réapproprier la gestion de ses ressources
Le retour du capitalisme américain à la doctrine de la matière est un signal fort : « l’énergie reste un outil de pouvoir avant d’être un enjeu environnemental ». L’Afrique a une opportunité unique de tirer les leçons de ce basculement et d’éviter de se retrouver, une fois encore, prisonnière d’une économie extractive dictée par des intérêts étrangers.
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